Au-dessus du volcan
Marcher : 5-6 h / moyen / + 900 m
Manger : votre pique-nique
Le point de rendez-vous des vulcanologues : le parvis de l’église.
A proximité, des épiceries où remplir le panier de pique-nique (ici le sac à dos), et un loueur d’habits de soirée : chaussures de randonnée, lampe frontale et autres accessoires de circonstance.
Magmatrek a bonne réputation (derrière l’église). À réserver la veille.
Le casque de chantier est gracieusement fourni par le guide. Pensez à Stromboli (le film) : une éruption, un mort. Et aux îliens : plusieurs dizaines de morts dans les siècles proches.
Fin prêt, vous attendrez le signal de votre guide (en fin d’après-midi). Prendre une petite laine pour l’après soirée, des teeshirts de rechange et si possible des guêtres (voir plus bas).
Commencera alors une ascension de plusieurs heures, qui vous conduira au sommet juste avant la tombée de la nuit. C’est le chemin pris par Karin. Halte pique-nique dans des abris anti-Stromboli et changement de tenue (suée de la montée + vent = pneumonie).
Ici il manque des photos
Puis le point d’orgue de la nuit, l’approche du cratère. Une procession de lucioles guettant l’éclat de la lave, l’éructation du volcan. Lequel est capricieux.
Certains soirs, il se fera peu démonstratif. Mais ses grondements sont inoubliables.
Éprouvante descente dans la nuit. Mollets et genoux en capilotade sur des pentes à 50 %. Des guêtres feront barrière à l’invasion de sable dans les chaussures. Pour les habitants de Ginostra, retour en taxi hors-bord, à réserver absolument (demander au guide). Selon la météo et le pilote, ce final peut s’avérer un poil longuet… Les stromboliotes dormiront donc les premiers.
Bibliographie : L’année des volcans, François-Guillaume Lorrain