Halte au progrès !
Manger au Burenwirt, c’est l’assurance d’une vraie soirée tyrolienne, dans la pureté de la tradition. Travers de porc grillé (gebratene Rippen), cordon bleu comme on n’en fait plus, viande fumée et saucisses variées, chaussons fourrés. Les végétariens se rabattront sur les veloutés de légumes et les raviolis aux herbes, larges comme des steacks et servis par huit. (L’éditeur a hésité à illustrer cette notule, pour finalement opter pour un compromis, avec ce noir et blanc édulcorant la réalité d’un plat du Burenwirt.)
Au Burenwirt, on nourrit les hommes, les vrais, depuis 1900. La bière se prend par litre, la cuisine envoie des assiettes de bucheron. Seule la gelée de groseille à discrétion donnera une petite touche girly à votre cordon bleu, épais comme une côte de bœuf.
Au dîner, les concerts de cithare raviront toute la salle, voraces carnivores comme mélomanes slowfood.
Pour en savoir plus sur le Burenwirt
Alors ? Un dîner au Burenwirt se mérite : il faut d’abord jeuner puis grimper à flanc de colline le ventre creux. Mais vous ne le regretterez pas !
♥♥ / €€
Zum Burenwirt
Dorfgasse 9
Innsbruck