Randonnée sur le mont Takao. La nature japonaise et ses tengu à 1 h de Tokyo
Marcher : 2-3 h / facile / + 120 m
Manger : une soupe
Après un Tokyo-Takaosanguchi en train (Keio-Takao Line, depuis Shinjuku), plusieurs possibilités s’offrent à vous pour grimper sur le mont. A pied selon différents chemins, ou en transport bimodal : funiculaire (ou télésiège) puis à pied.
Si les kami du ciel ne sont pas avec vous, il est possible d’acheter ciré et chaussettes aux boutiques. Et il arrive que les kami soient en colère.
Un chemin de cyprès centenaires (Cryptomeria japonica) conduit au temple Takaosan Yakuoin Yukiji. Leurs futs servaient à la construction de temples et châteaux-forts durant le moyen-âge japonais.
Depuis 744 (période Nara), ici est pratiqué un bouddhisme ésotérique qui fait la part belle aux tengu de cette montagne sacrée. Les longs nez sont les plus éveillés, les becs de corbeau encore en formation. Tous ils chassent les mauvaises âmes et protègent les bonnes.
A l’entrée du temple, n’oubliez pas de faire vos ablutions.
Après train et funiculaire, une séance de remise en forme s’impose. Tous les ateliers spirituels sont en granit massif.
Une pensée pour les pénitents ayant gravi le mont équipés de sandales en acier, laissées ensuite en guise d’offrande. Ce style doloriste est quelque peu surprenant au Japon. Peut-être des catholiques indigènes ?
Les tengu sont aussi les messagers des dieux et des bouddhas. Lesquels vous informent qu’une bonne soupe vous attend à la sortie du temple. Du classique, RAS.
Le sommet du mont est proche. En saison, quelques cerisiers vous escorteront.
Autres récits de voyage, celui-ci traitant de la flore locale.
Si les dieux sont avec vous, le mont Fuji se dévoilera. Ce ne fut pas notre cas ! Descente dans la vallée possible par divers sentiers. Cependant, revenir par le funiculaire permettra de s’approvisionner à la station, en particulier avec du tengu comestible.