Remonter le temps
Marcher : 1 h
Manger : au Veilleur d’Urval
Un discret joyau du Périgord noir se niche entre Le Buisson et Siorac. 126 habitants mais un four banal du XIVe s., une église du XIe s., un moulin, des séchoirs à tabac, un restaurant, deux ruisseaux. Du concentré de Périgord, une sauce Périgueux réduite au coin du feu, des siècles durant.
Peu d’étrangers de passage à Urval, ils sont tous à Sarlat. Personne pour déranger retraités et poulets en liberté.
En contraste au paisible climat d’Urval, son église avec ses virils atours d’ouvrage fortifié : haute muraille plaquée contre le chevet, chambres de défense dans le cœur et la nef, clocher massif.
Des mascarons millénaires tempèrent de leur bonhommie la rude bâtisse.
Les temps sont moins guerriers et la porte reste désormais ouverte. Dans le chœur, colonnes en marbre noir, chapiteaux sculptés, restes de fresque colorée (l’ours d’Urval).
Derrière l’église, un rare four à pain banal, tout droit sorti du temps des banalités. Il a perdu son toit de lauzes mais conserve encore aujourd’hui ses autres éléments caractéristiques : pigeonnier, logis du boulanger, rayonnages. En usage lors de la fête d’Urval , le 2e weekend d’août.
Les visiteurs mis au ban ou ayant raté la fête du village pourront néanmoins se restaurer au Veilleur d’Urval.
Et aussi :
♦ pour les marcheurs, deux sentiers de randonnée au départ d’Urval.
♦ pour les mélancoliques romantiques, le cimetière en deux saveurs (à l’ancienne, revisitée).
♦ à quelques lieues, Paunat, autre joyau caché.